Midi poésie

Détail de l’événement

jeu

13

février
midipoésie
Patrick Chamoiseau
littérature
© Eric Daribo

Que peut Littérature quand elle ne peut ? | Patrick Chamoiseau

Midi poésie
Maison poème
(Rue d'Écosse 30, 1060 Bruxelles)
12h40

Tarif normal : 10€ / Tarif réduit : 8€
Tarif scolaires : 5€ par élève
Tarif asbl : gratuit pour les groupes
Gratuit pour les accompagnant·es

Envoyez un mail à simeon.martinel@midisdelapoesie.be

Tickets Article 27 acceptés.

Que peut Littérature quand elle ne peut ? | Patrick Chamoiseau

Réservation

Ce Midi poésie met à l’honneur Patrick Chamoiseau, figure majeure des littératures contemporaines et voix engagée dans les grandes luttes de notre époque. Nous accueillerons également la comédienne Sophie Sénécaut, qui lira des extraits de son dernier ouvrage, Que peut littérature quand elle ne peut ?, à paraître le 7 février 2025.

Dans cet essai humaniste, Chamoiseau interroge la place et la responsabilité de la littérature face aux oppressions mondiales. Refusant de détourner le regard, il évoque les Palestiniens, Ouïghours, Rohingyas, Kurdes, et bien d’autres peuples en lutte, et questionne : que peut encore la littérature dans un monde où tout semble lui échapper ?

Cette rencontre sera rythmée par les lectures de Sophie Sénécaut, qui incarnera avec sensibilité les mots de Chamoiseau, et animée par Gia Abrassart, journaliste indépendante et militante, pour une discussion autour de son livre et de sa pensée.

Une occasion unique d’entendre l’un des plus grands écrivains contemporains réfléchir à la force et aux limites de la littérature face aux réalités du monde.

Patrick Chamoiseau

Patrick Chamoiseau, né en 1953, a acquis depuis son Prix Goncourt 1994 (Texaco) une place capitale sur la scène littéraire et politique. Outre une œuvre romanesque considérable (dont le dernier titre Le vent du Nord dans les fougères glacées a été plébiscité par la critique), il a régulièrement publié des essais réflexifs et politiques engagés (Lettres créoles, Écrire en pays dominé, Frères migrants, Baudelaire Jazz, Faire-pays).

Photo © Eric Daribo

Gia Abrassart

Gia Abrassart est journaliste indépendante et militante de la culture décoloniale. Son master en journalisme portait sur l’invisibilité des diasporas africaines dans les médias francophones de Belgique (ULB, 2010). En 2018, elle ouvre le Tiers-Lieu culturel Café Congo au Studio CityGate dédié aux résistances, solidarités et crétions artistiques pluridisciplinaires. Un tiers-lieu qui s’adresse aux collectivités issues de diasporas africaines de Belgique.
Elle a cofondé, avec Lise Vanderpiete, le collectif Warrior Poets en hommage à l’œuvre magistrale de Audre Lorde et co-dirigé, avec Sarah Demart, l’ouvrage collectif Créer en postcolonie 2010- 2015. Voix et dissidences belge-congolaises (Ed. Africalia/BOZAR, 2016). Le Café Congo, qui s’inscrit dans la philosophie féministe, queer et décoloniale, s’attèle à créer les conditions d’un rééquilibrage mémoriel pour les citoyennetés postcoloniales. Une antenne hybride est installée au 9, rue du Chevreuil, dans le cœur populaire de Bruxelles Les Marolles.

Sophie Sénécaut

Sortie de l’I.N.S.A.S., Sophie Sénécaut a travaillé et continue de travailler au sein de différentes compagnies de « spectacle vivant » comme Présage d’Innocence (Sofie Kokaj), (E)Utopia (Armel Roussel), Venedig Meer (Florence Minder) Garçongarçon (Salvatore Calcagno et Pablo Antoine Neufmars), les Viandes Magnétiques (Jean-Baptiste Calamme), Mariedl (Selma Alaoui), Diplex (Céline Orhel), la compagnie Grand Magasin (Pascale Murtin Margot Videcoq François Hiffler) et tout récemment avec Milø Slayers devenu un vrai compagnon de route.
Elle a également joué sous la direction de Marine Dricot dans les clips : Eight is the Figure de Robbing Millions, Guinea Pig et Walk de Girls in Hawai, Two tides of ice des The Van Jets, Blitz d’Etienne Daho et dernièrement SettleDown de Judith Kiddo réalisé par Zeno Graton.

Elle a enfin tourné dans des courts métrages sous la direction de Baloji Tshiani, Alexe Poukine, Tom Adjibi, Parlaku Nim.

Elle poursuit une recherche en danse via une formation auprès d’une jeune génération de chorégraphes danseureuses à l’école Impulsion avec Oumar Diallo (popping), Yoann The Cage (hip hop freestyle), Adeola et Milo Slayers (hip hop alternatif) l’incontournable Baloo the Cage Freestyle lab (hip hop basics) et s’initie pour le moment au Krump avec Hendrickx Ntela . Elle a suivi en grande débutante les cours des légendaires Lasseindra Ninja et Stephi Mizrahi en voguing.

Photo © Finding Paola