Midi poésie

Nos projets

  • 77è saison
  • Goûters poésie
    (Depuis 2020)

    Les Goûters poésie sont des ateliers intergénérationnels et participatifs qui mettent en lumière, le temps d’un après-midi, des artistes issus des arts plastiques et de la scène. Adultes et enfants s’y côtoient dans la création dont la poésie, si elle en est le prétexte, laisse la place à d’autres disciplines.
Nous avons à ce jour organisé près de vingt goûters, avec notamment la participation de Lisette Lombé, Arpaïs Du Bois, le duo de slameuses Z&T, Julien Fournet, Lucile Gautier et Mo Abbas. Si vous souhaitez lire en détails nos précédents événements, rendez-vous sur la page programmation ! En novembre 2023 nous avons accueilli une initiation à la performance dragking avec Justine Theizen. Et en décembre Claire Olirencia Deville était présente pour une lecture de contes loufoques et décalés.

  • Poésie recyclée et du non-humain - La langue française en fête
    (2025)

    À l’occasion des trente ans de La langue française en fête, les Midis poésie ont proposé en mars et avril 2025 une série d’ateliers d’écriture gratuits destinés aux écoles, autour du thème du vivant et de la relation au monde naturel. Cette édition particulière a mis en lumière les dix mots de l'année liés à l'environnement — biome, butiner, canopée, conséconscient, débrousser, empreinte, glaner, palmeraie, solaire, vivant — tout en célébrant la richesse, la diversité et la créativité de la langue française. Conçu pour les élèves à partir de 11 ans, ce cycle d’ateliers invitait à explorer le langage autrement, en jouant avec les mots, en réinventant des formes poétiques, et en prêtant attention à ce qui nous entoure — l’animal, le végétal, le minéral.

    Deux parcours distincts étaient proposés en fonction du niveau scolaire.
    L’atelier « Butiner » (1ères, 2èmes et 3èmes secondaires) proposait une plongée dans la fabrication manuelle de poèmes recyclés : à partir de matériaux collectés (magazines, extraits de poèmes existants notamment de Rita Mestokosho, Chiara Indelicato, Nastassja Martin), les participant·e·s étaient invité·e·s à donner une seconde vie aux mots, à collecter, transformer, et recréer du sens. L’atelier « Vivant » (4èmes, 5èmes et 6èmes secondaires) s’attachait quant à lui à explorer l’incarnation poétique d’êtres non-humains. À travers lectures, discussions et écritures, les élèves étaient amené·e·s à prêter leur voix à d’autres formes de vie, en expérimentant un changement de perspective sensible et littéraire. Les ateliers ont été animés par Milena Lanzmann, autrice et artiste pluridisciplinaire, dont le travail interroge le passage du temps, l’archivage du quotidien, et les croisements entre texte et image. Elle a ainsi pu transmettre sa sensibilité à la poésie, dans une démarche de décloisonnement et d’encouragement à la lecture et à l’écriture par l’expression artistique. À travers son approche, l'écriture s’est faite à la fois geste poétique, geste de collecte et de transformation.

  • Tisser son histoire
    (Depuis 2024)

    En décembre 2024, le projet « Tisser son histoire » a donné lieu à 6 ateliers animés par l’artiste et animateurice Léa Brami. Autour des techniques de l'écriture, de la broderie, et du patchwork, on propose de faire lien ensemble pour fabriquer des talismans et célébrer nos récits personnels.
    Les ateliers « Tisser son histoire » entendent ouvrir un espace autour du tissage poétique. Ils permettent des rencontres à la fois artistiques et humaines, de mettre en commun des savoir-faire spécifiques et des savoirs situés. Le tissage, à la fois lieu commun dans la littérature et dans plusieurs mythologies, est aussi considéré comme un vecteur de parole.

    Raconter une histoire qui a marqué nos vies, l’écrire et la broder pour l’archiver. Cet atelier comprend plusieurs volets : un volet « écriture », autour du récit de vie et de la convocation de mots chargés de mémoire, un volet « tissage », axé sur la transmission de techniques et sur la matérialisation des écrits, et enfin un temps de retour d’expérience.  A travers des cycles de deux ateliers, les participant·es ont d’abord convoqué des mots-mémoires qu’iels voudraient faire apparaître sur le textile. Puis iels ont fabriqué des talismans. Une manière de matérialiser la mémoire et les mots, à travers un procédé artistique et technique. Le travail du textile était aussi l’occasion d’échanger, de convoquer des souvenirs liés au vêtement, à l’artisanat… Ces ateliers reviennent en 2025 !

  • Traces - Fanzine Traversées
    (Depuis 2023)

    Le projet « Traces » en 2023 et 2024, portait sur la collecte de traces du passé, en lien avec la mémoire et la création de traces pour le futur. Avec la poésie comme moteur, ce cycle d’ateliers a donné lieu à la création d’un fanzine et à des lectures des traces fabriquées et collectées. Il est le fruit de presque deux années d’ateliers d’écriture, mais aussi de lectures, de photographies et de discussions. Issu d’une aventure collective, Traversées et un fanzine imaginé par les participant.es des asbl Atoll et Nativitas, avec la collaboration de l’artiste Martin Gallone.
    Les ateliers Traces, ce sont 75 ateliers et 4 restitutions en 2023 et 2024 par Julia Gallardo Gómez, Laurence Vielle, Marie Darah, Martin Gallone, Milena Lanzmann, Siméon Martinel Buellet et LoupKass & Nour Outojane du collectif His/Her/Their Stories.

    Pour la création du fanzine il y a d’abord eu une première étape de documentation autour de l’objet était importante : le fanzine est un mode de confection relativement confidentiel mais situé dans une histoire de la production à faibles coûts. Le visionnage de vidéos, de documentation et la découverte de fanzine à permis de mieux comprendre et appréhender ce rapport au support papier. Puis une étape de conception de l’objet à permis la réalisation du prototype ; composition des pages du fanzine à partir des textes et des photographies réalisées en atelier, travail de mise en pages, réalisation de la couverture. Cette seconde étape a reposé sur un fonctionnement collaboratif entre les membres des deux asbl partenaires Atoll et Nativitas, une transmission et une entraide par binôme intergroupe et intergénérationnel, une prise de décision collective et démocratique. La présence de l’artiste Martin Gallone pendant les ateliers a permis de s’imprégner des participant.es de comprendre leurs sensibilités, mais aussi de transmettre un regard et un savoir-faire d’artiste. Le fanzine a été conçu par Martin Gallone. Il a pu voir son aboutissement lors de l’évènement « Bal bavard » durant lequel le public a pu découvrir son contenu.

    Dans cet espace de création et de partage, textes, images et
 sensibilités se croisent pour raconter une expérience commune. Un projet qui s’inscrit dans une démarche participative et intergénérationnelle, valorisant les voix et les imaginaires de chacun·e.

  • Traces - Ateliers avec Nativitas et Atoll Sud
    (Depuis 2023)

    poésie ensemble, au sein des Midis de la poésie, porte le projet « Traces », dont le calendrier est réparti sur 2023 et 2024. Nous abordons les questions d'inclusion, de vivre et faire ensemble, par le biais de rencontres entre personnes qui vivent ces questions à différents niveaux de la société. Le projet “Traces” porte sur la collecte de traces du passé, en lien avec la mémoire, et la création de traces pour le futur. Nous pensons que la collecte et la création d’archives individuelles et collectives est un moyen d’émancipation puissant.

    Depuis novembre 2023, Siméon Martinel ainsi que Julia Gallardo Gomez se déplacent dans les lieux des asbl partenaires, pour être au plus près des participant.es. Dans le cadre du projet "Traces", une cinquantaine d'ateliers ont lieu avec les asbl Nativitas et Atoll Sud, et plus ponctuellement avec le club Antonin Artaud. Nativitas est un service d'accueil de jour et un restaurant social situé dans le quartier des Marolles à Bruxelles, et propose ses activités à des publics divers et passionnés. Atoll Sud, à Forest, s'adresse à des personnes de plus de soixante ans, qui se retrouvent pour rompre l'isolement et pour créer ensemble. Le club Antonin Artaud est un service d'accueil de jour basé à Bruxelles qui propose des alternatives de soins en santé mentale. Sur une base régulière, parfois hebdomadaire, les ateliers sont des temps d'émulsion collective, de partage, d'évasion. On s'y retrouve pour franchir la barrière de l'isolement, on confronte parfois de véritables différences, on se raconte, et surtout on crée ensemble. Au fil des mois, les ateliers permettent d'explorer la poésie surréaliste, la chanson, la poésie visuelle, en questionnant toujours cette mémoire la plus enfouie, mais surtout la mémoire collective. Certains ateliers donnent lieu à des collaborations avec des artistes qui développent une autre pratique, comme le photographe Martin Gallone du collectif La Nombreuse. Le dialogue entre les arts permet aussi le dialogue entre les personnes.

    Plusieurs moments de célébration ont lieu dans l'année : l'occasion de multiplier les rencontres, mais surtout de partager les créations. Des moments forts, émouvants, où on vivre ensemble, où on s'exprime devant les autres, où on réalise parfois ce dont on se pensait incapable. A venir : de nouveaux ateliers, la réalisation du fanzine "Traces" et une soirée de lectures et de rencontre en décembre 2024.

  • Traces - Stages “Traces de l’été”
    (Depuis 2024)

    poésie ensemble, au sein des Midis de la poésie, porte le projet « Traces », dont le calendrier est réparti sur 2023 et 2024. Nous abordons les questions d'inclusion, de vivre et faire ensemble, par le biais de rencontres entre personnes qui vivent ces questions à différents niveaux de la société. Le projet “Traces” porte sur la collecte de traces du passé, en lien avec la mémoire, et la création de traces pour le futur. Nous pensons que la collecte et la création d’archives individuelles et collectives est un moyen d’émancipation puissant. En juillet et août 2024, trois stages d'écriture ouvert à toustes ont eu lieu à la Maison poème. Ces trois stages de cinq ateliers chacun ont eu lieu dans le cadre du projet "Traces" et s'intitulaient "Traces de l'été". 3 artistes se sont suivi.es pour proposer des ateliers destinés à créer des liens entre des personnes d'horizons différents, mais aussi à jouer avec les mots, la poésie et la mémoire. Chaque artiste s'est emparé.e de la thématique générale du projet "Traces", pour en faire une proposition différente. Laurence Vielle a proposé les ateliers "Arpentages". Il s’agissait de réveiller la mémoire des rues, des statues, des bâtiments, des habitant.e.s. La tramer au temps d'aujourd'hui. Réinventer une géographie urbaine à partir de nos petites et grandes découvertes et de nos déambulations. Se créer un inventaire des rencontres impromptues. Siméon Martinel a proposé les ateliers "La sentimenthèque". Les participant.es étaient invité.es à construire une “sentimenthèque” - un mot emprunté à Patrick Chamoiseau. Se plonger dans une mer de palabres et de souvenirs pour en extraire fossiles et sédiments.  En dialogue avec d’autres mots - ceux de Patrick Chamoiseau, de Joëlle Sambi, de Monique Wittig… - et en pensée archipélique, écrire des textes à dire et à partager. De ces ateliers sont nées des correspondances : entre soi et un·e inconnu·e, entre soi et un·e auteur·e, entre soi et soi.  Qu’est-ce qu’écrire avec ? Qu’est-ce que faire mémoire collective ? Marie Darah a proposé les ateliers "Traces de poèmes pour braver la haine." "Et si, les traces utopiques laissées aujourd'hui
    Devenaient des prophéties jetées à l'univers
    Pour les aventures de demain ?
    Et si, nos traces écrites, espoir d'un mieux,
    Devenaient manifestation orales
    En écho dans le grand Tout ?
    Et si, hic et nunc
    Forces de la création dans le présent
    Agissaient dans le Futurama ? Un battement d'aile de papillon,
    Une tornade tropicale
    Un brouillon de poème
    Pour braver la haine Tracotopie ? Plotopie ? Graphotopie ?
    Une exploration écrite, orale et graphique.
    En continuité sur cinq jours."
    Ces ateliers étaient un écrin pour la rencontre, le partage et la création. De ces ateliers sont nés des textes sensibles et inédits, mais aussi de nouveaux noms de rues, des pages de linogravure, des lettres pour Joëlle Sambi... Le 7 septembre 2024, la fête d'ouverture de la Maison poème a permis au grand public de découvrir une partie de ces textes à travers exposition et lectures performées.

  • Traces - Ateliers avec le Bazar
    (Depuis 2023)

    poésie ensemble, au sein des Midis de la poésie, porte le projet « Traces », dont le calendrier est réparti sur 2023 et 2024. Nous abordons les questions d'inclusion, de vivre et faire ensemble, par le biais de rencontres entre personnes qui vivent ces questions à différents niveaux de la société. Le projet “Traces” porte sur la collecte de traces du passé, en lien avec la mémoire, et la création de traces pour le futur. Nous pensons que la collecte et la création d’archives individuelles et collectives est un moyen d’émancipation puissant.

    A différents moments de l'année, Siméon Martinel ainsi que Julia Gallardo Gomez animent des ateliers à la maison de jeunes Le Bazar à Saint-Gilles. Entre 5 et 10 ateliers ont lieu chaque année. Avec une vingtaine d'enfants différents de l'école de devoirs, des cycles d'ateliers ont lieu, l'occasion d'explorer l'écriture, la mémoire mais aussi la créativité sous différents aspects. Les ateliers sont pensés comme des moments de rencontre, d'étonnement, de bouleversement des préjugés, mais aussi d'amusement collectif. Pendant l'automne 2023, les ateliers de poésie étaient une exploration des mots et des souvenirs, à travers des jeux, des discussions et la réalisation d'un fanzine, conçu par le collectif His/Her/Their stories. Les mots se sont mêlés à des objets chinés, et on a tenté de les faire exister sur le papier. Au printemps 2024, les ateliers, coanimés avec le photographe Martin Gallone du collectif La Nombreuse ont donné lieu à la constitution d'une capsule temporelle, décorée, remplie d'objets anciens et de photos, et de lettres écrites pour son "moi du futur". Le 4 juillet 2024, à la Maison poème, petits et grands étaient rassemblés pour sceller ensemble cette capsule temporelle, mais présenter les créations et raconter les expériences partagées.

    A venir : la réalisation du fanzine "Traces" et l'ouverture de la capsule temporelle à la maison de jeunes Le Bazar le 25 septembre 2024. On parcourra ensemble les quelques mètres qui séparent la Maison poème et le Bazar !

  • La Fureur de lire 2024 - Ateliers “Journal de voyage”
    (Depuis 2024)

    Dans le cadre de la Fureur de lire 2024, les Midis poésie proposent des ateliers de poésie ! Journal de voyage, à partir de la poésie de Célestin de Meeûs et de Marcel Thiry La Fureur de lire est un programme d'activités autour de la lecture et du livre, pour tous les âges et pour tous les publics. La Fureur de lire 2024 commence le 16 octobre et se déroule dans plusieurs lieux de Wallonie et de Bruxelles. Plus d’informations ici. Avec le soutien de la Direction de la Langue Française de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les Midis poésie proposent des ateliers sur le thème du voyage et du mouvement, autour du recueil de Marcel Thiry Toi qui pâlis au nom de Vancouver et celui de Célestin de Meeûs Treize Treizains. Ces poèmes sont proposés dans le cadre de la Fureur de lire 2024. Retrouvez ici l’ensemble des récits d’auteurs et d’autrices belges édités sous la forme de plaquettes Fureur de lire. Quand ? Pendant l’automne 2024. Pour qui ?  Les ateliers s’adressent à tous les élèves en école secondaire, quels que soient son niveau et sa relation à l’écriture. Comment s’inscrire ?  Contactez-nous en précisant les classes concernées (nombre, niveau, section, discipline enseignée) et les disponibilités pour un atelier : simeon.martinel(at)midisdelapoesie.be Pour aller plus loin Un document pédagogique est disponible pour les enseignant·es qui souhaiteraient découvrir les textes de Célestin de Meeûs et Marcel Thiry avec leurs élèves. Vous pouvez le demander directement, ainsi que les plaquettes Fureur de lire 2024 à fureurdelire(at)cfwb.be 

    Au programme L’exploration et l’introspection seront à l’honneur à l’automne. Le changement de saison sera l’occasion de nous plonger dans des imaginaires venus d’ailleurs. Grâce au support des poèmes de Célestin de Meeûs et Marcel Thiry, nous vous proposerons, à leur manière, d’écrire votre propre journal de voyage. Il pourra être multiple : lointain, intérieur, fantasmé, déambulatoire, quotidien… Il pourra faire écho au pays natal, celui de l’enfance. Nous avons imaginé deux ateliers en fonction des élèves et des niveaux :  Atelier «découverte», conseillé pour les 1ère, 2ème et 3ème (développement de l’UAA 5) : lecture de textes de poésie, discussions et jeux d’écriture autour du thème du voyage, ébauche d’un carnet de bord.  Atelier «exploration», conseillé pour les 4ème, 5ème, 6ème (développement des UAA 5 & 6)  :  lecture de textes de poésie, discussion approfondie autour du thème du voyage en poésie, mais aussi sur les autres formes de migration, création d’un journal, écriture autour du thème du “paysage intérieur”. Ateliers animés par Milena Lanzmann Sillonnant entre théâtre, photographie, écriture, Milena Lanzmann travaille sur le temps qui passe, le voyage et l’archivage des traces du quotidien. Elle a participé à de nombreux ateliers d’écriture dont un programme d’un an à La Comédie-Française où elle a exploré les notions d’identités familiales.  Très attachée à l’art vernaculaire, il lui arrive d’introduire la photographie dans ses écrits. Elle a notamment exposé à Bruxelles des extraits de son travail « La colline aux framboises » — journal de Suède. Avec l’illustratrice Elsa Dupont, elle écrit un recueil de poésie, traversant quatre saisons et tout ce qu’elles font résonner en nous.
    Cap vers le voyage intérieur ! Laissons place à la rêverie et à la balade. Visuels de Milena Lanzmann

  • Chants de Lutte
    (Depuis 2024)

    Les ateliers « Chants de lutte » sont des ateliers ponctuels répartis sur l’année : nous partons d’une consigne précise, porteuse d’un questionnement politique fort, autour de la lutte. À partir de différentes ressources poétiques et musicales, en y ajoutant les inspirations de chacun·es, les participant·es ont produit un hymne à la solidarité. 

    En septembre et octobre 2024, le projet “Chants de lutte” a donné lieu à 7 ateliers animés par l’auteur et animateur Marwane Lakhal, dans des classes de Français Langue Étrangère de la Maison des femmes de Molenbeek - Move ASBL et du Centre Tefo à Bruxelles. « Un fil de soi à toi, à elle, à lui, aux petits, aux petites, aux anciens et aux anciennes. Un fil au nous, un fil au vous, au fil de nous tous ensemble. La solidarité est ce lien qui unit au sein des multiples cellules dans lesquelles nous nous inscrivons. Ce lien est parfois intangible : c'est le sentiment d'amour, la mémoire familiale, les représentations du devoir... Et ce lien est parfois matériel : ce plat cuisiné ensemble, nos cérémonies de joie partagées... La solidarité a un hymne que nous pourrons écrire ensemble. » — Marwane Lakhal. Les ateliers reviennent en 2025 et 2026 !   Chants de lutte, c’est aussi une pièce sonore de Marwane Lakhal, avec les membres du Centre Tefo à retrouver ici : https://on.soundcloud.com/s8RViE169GLihFPx8

  • Traces - Stages d’été 2024
    (2024)

    En juillet et août 2024, 3 stages d'écriture ouverts à tous·tes ont eu lieu à la Maison poème, à Saint-Gilles, dans le cadre du projet "Traces". 3 artistes - Laurence Vielle, Siméon MB, Marie Darah, se sont suivi·es pour proposer des ateliers destinés à créer des liens entre des personnes d'horizons différents, mais aussi à jouer avec les mots, la poésie et la mémoire. Chaque artiste s'est emparé de la thématique générale de la mémoire, pour en faire une proposition différente. Laurence Vielle a invité de réveiller la mémoire des rues, des statues, des bâtiments, des habitant.e.s. La tramer au temps d'aujourd'hui. Réinventer une géographie urbaine à partir de nos petites et grandes découvertes et de nos déambulations. Se créer un inventaire des rencontres impromptues. Siméon MB a invité les participant·es à construire une “sentimenthèque” - un mot emprunté à Patrick Chamoiseau. De ces ateliers sont nées des correspondances : entre soi et un·e inconnu·e, entre soi et un·e auteur·e, entre soi et soi. Qu’est-ce qu’écrire avec ? Qu’est-ce que faire mémoire collective ?  Marie Darah a proposé une exploration écrite, orale et graphique. "Et si, les traces utopiques laissées aujourd'hui
    Devenaient des prophéties jetées à l'univers
    Pour les aventures de demain ?
    Et si, nos traces écrites, espoir d'un mieux,
    Devenaient manifestation orales
    En écho dans le grand Tout ?
    Et si, hic et nunc
    Forces de la création dans le présent
    Agissaient dans le Futurama ? Un battement d'aile de papillon,
    Une tornade tropicale
    Un brouillon de poème
    Pour braver la haine Tracotopie ? Plotopie ? Graphotopie ?"

    Ces stages ont laissé des traces et donné lieu à plusieurs réalisations. Les participant·es au stage avec Laurence Vielle ont rebaptisé des rues de Saint-Gilles au nom de femmes connues ou inconnues. Le stage avec Siméon MB a donné lieu à la création spontanée du poème sonore « Plus loin, plus loin, plus loin », écrit par Pierre VDH et enregistré ensemble avec les voix d’Amy, Alast, Anaïs, Aurore, Bénédicte, Lily, Louise, Margot, Maxime, Micheline et Pierre. En écoute ici : https://on.soundcloud.com/40tjfhkebuuDyOEP5y Dans le cadre du projet Traces, porté par poésie ensemble au sein des Midis de la poésie. Traces invitait à interroger les questions d’inclusion, de vivre-ensemble et de mémoire, à travers des ateliers et rencontres réunissant des personnes engagées à différents niveaux de la société. La collecte des traces du passé et la création de nouvelles traces pour le futur constituent un moyen d’émancipation et de transmission, donnant voix à des expériences souvent invisibilisées. Poésie ensemble revient avec un projet de cohésion sociale intitulé « Faire poésie » et des stages d’été ! Plus d’infos prochainement sur nos réseaux.

  • Traces - Ateliers avec le Bazar
    (2024)

    Entre mai et juillet 2024, un cycle de huit ateliers a été mené avec un groupe d’enfants de 8 à 12 ans à la Maison de jeunes Le Bazar, dans le cadre du projet « Traces », porté par poésie ensemble au sein des Midis poésie. Coanimés par Siméon Martinel, Martin Gallone et Julia Gallardo Gómez, ces ateliers ont proposé une exploration sensible de la mémoire à hauteur d’enfant. À travers des rituels ludiques, l’écriture de haïkus, le dessin et la parole, les enfants ont découvert leur propre rapport au temps et aux souvenirs. Qu’est-ce qu’un souvenir quand on a peu de passé ? Comment transmettre ce qui n’est pas encore tout à fait une histoire ? Chaque séance devenait un espace pour écouter, pour dire, pour inventer. Un travail photographique mené par Martin Gallone est venu enrichir cette traversée, en tissant un lien entre les imaginaires des enfants, l’histoire du quartier de la Porte de Hal, et celle de la Maison de jeunes Le Bazar, active depuis plus de quarante ans.

    Les ateliers ont abouti à la création d’une capsule temporelle en juillet, rassemblant les mots, les objets et les traces de ces moments partagés. Une restitution en présence des familles, puis une exposition lors de la Journée des Maisons de jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles le 28 septembre 2024, ont permis de faire entendre ces voix jeunes, vives, inventives. Dans le cadre du projet Traces, qui interroge inclusion, transmission et mémoire par le biais de la poésie, de l’art et du lien social.

  • 76è saison
  • Poésie postale
    (2023)

    Le projet Poésie postale permet d’expérimenter l’écriture de poésie sur des cartes postales, en imaginant des liens entre des groupes de tous âges. Chaque atelier permet d’imaginer des correspondances, de se présenter aux autres, de repenser la notion de liens, co-découvrir les territoires que chacun·e peut arpenter ou fantasmer. Tout commence par une livraison. Un colis est envoyé, il contient de quoi écrire des cartes postales poétiques en se personnifiant comme un élément de la ville. Je suis une rue, un coin d’immeuble, un réverbère, le banc qui accueille les promenades, le pavé déchaussé…
    Les cartes postales sont envoyées à d’autres interlocuteur·ice·s qui répondent. Une criée permet de les découvrir, et de tous·te·s se rencontrer. La revalorisation de l’échange postal, l'aspect intergénérationnel et la réappropriation du territoire permettent d’inventer une poésie où le destinataire et l’adresse sont déjà investis comme des possibilités poétiques à part entière. Le format limité de l’écriture permet de désacraliser la page d’écriture, tout en encourageant le geste de l’écriture manuscrite.

  • La Fureur de lire - Historique
    (Depuis 2015)

    La Fureur de lire est un programme d'activités autour de la lecture et du livre porté par la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour tous les âges et pour tous les publics. Dans ce contexte, les Midis de la poésie proposent depuis plusieurs années 14 ateliers d’écriture gratuits en se focalisant sur une œuvre par an.
La Fureur de lire commence en octobre et se déroule dans plusieurs lieux de Wallonie et de Bruxelles. En 2022 nous avons sélectionné la plaquette Su lès spales do novia djoû d'Émile Gilliard, ateliers animés par Aliette Griz, chargé·e de médiation et Haleh Chinikar. Le projet “la plante qui pousse en toi” fut un véritable travail de collage et d’écho afin de laisser germer les racines, des plus évidentes — lieu de naissance, identité culturelle revendiquée — aux plus aléatoires —— s’imaginer en plante, se propulser mentalement dans un village. Se sentir végétal·e permet de mettre en place un mécanisme de protection qui bénéficie à tous·te·s. Les végétaux tuent très peu. En 2023 nous avons souhaité mettre en avant l'œuvre de Maud Joiret, Interludes marins. Les ateliers sont menés d’octobre à novembre par Siméon Martinel, chargé·e de médiation, et Jérémie Tholomé, artiste extérieur. À partir de différentes ressources poétiques, les élèves s’approprient le recueil poétique Interludes marins en y ajoutant leurs inspirations. Travail de collages et d’additions pour former des poèmes paysages autour du milieu - et du lieu commun - de la mer, d’huile ou tempétueuse, et de la plage de sable fin.
Nous replongeons dans nos souvenirs de vacances, ou nous nous figurons la mer devant nos yeux... À moins que la traversée ne soit polluée par une tong orpheline, un tube d’écran total ou un vieux filet de pêche.

  • Traces - Lancement du projet
    (2023)

    poésie ensemble, au sein des Midis de la poésie, porte le projet « Traces », dont le calendrier est réparti sur 2023 et 2024. Nous abordons les questions d'inclusion, de vivre et faire ensemble, par le biais de rencontres entre personnes qui vivent ces questions à différents niveaux de la société. Le projet “Traces” porte sur la collecte de traces du passé, en lien avec la mémoire, et la création de traces pour le futur. Nous pensons que la collecte et la création d’archives individuelles et collectives est un moyen d’émancipation puissant. Avec la poésie comme moteur, ce cycle d’ateliers donne lieu à la création d’un fanzine et à des lectures des traces fabriquées et collectées. Ce fanzine sera un lègue pour un futur proche (demain) et lointain (dans 100 ans, 1000 ans, 1 million d’années). Nous partons du potentiel poétique, des réalités et des besoins de chacun·e, et nous franchissons ensemble les étapes d’un projet collaboratif permettant des ponts, des rencontres, l’écriture de nouveaux langages transversaux et interculturels, et la déconstruction de l’altérité. 

 Comment garder des traces de notre histoire, qu’elle soit personnelle ou collective ? Que voulons-nous garder en mémoire ?
 En 2023, en travaillant avec le collectif His/Her/Their stories, qui collecte et crée des archives trans et non binaires, nous avons amassé des archives à travers divers disciplines (écriture, reprographie, collage, création graphique, mise en voix...) et avons créé ensemble des outils poétiques pour se raconter et se projeter dans le futur. Le collectif His/Her/Their stories oeuvre à constituer une mémoire collective là où les traces manquent. La collaboration avec le collectif His/Her/Their stories a permis d’amener chacun·e des participant·e·s à questionner son propre rapport à la mémoire, et à imaginer ce qu’il ou elle pourrait laisser derrière lui/elle. Les différent·e·s participant·e·s touché·e·s ont pu s’approprier ces “traces” à leur endroit, à partir de réalités souvent aussi variées que le sont leurs trajectoires. En collaboration avec le collectif His/Her/Their stories nous avons animé des ateliers avec des publics très différents :  Un groupe de personnes âgées fréquentant le centre d’accueil de jour Atoll Sud à Forest. Un groupe d’enfants de la Maison de jeunes Le Bazar à Saint-Gilles. Des participant·e·s volontaires se reconnaissant dans l’identité de personnes au genre non-conforme dans le cadre d’ateliers hebdomadaires à la Maison poème. Un groupe de volontaires du centre d’accueil de jour Nativitas situé sur la commune de Bruxelles Les membres de l’atelier de poésie du club Antonin Artaud, situé sur la commune de Bruxelles également, et qui propose des alternatives à l’hospitalisation psychiatrique. Ces ateliers ont donné lieu à des échanges riches et sur des modèles d’ateliers variés en fonction des groupes. Ils ont donné lieu pour certains groupes (ceux ayant suivi le plus d’ateliers) à la production de fanzines, petites revues auto-éditées marquant une étape dans le projet à la fin de l’année 2023. Le projet est à suivre durant toute l'année 2024, à travers des ateliers avec différents groupes, mais aussi des temps forts conviviaux, et une restitution artistique à la fin du projet. Affaire à suivre !

  • Aéropage
    (depuis 2023)

    Aéropage est né pour introduire à la notion de slogans et réfléchir à ce qu’est une manifestation, ce qui nous engage individuellement et collectivement, ainsi qu'aborder la notion de révolution. Les Midis de la poésie et le centre culturel Jacques Franck se sont associés, et ont invité Radio Moskou à rejoindre les ateliers d’écriture. Nous allons à la rencontre de différents publics et explorons la création de slogans poétiques avec l’idée et l’envie de les faire réfléchir autrement à la question de la liberté d’expression et les encourager à une réflexion collective. Ensemble nous imaginons des manifestations dans les mondes imaginaires et parallèles. Nous avons commencé le cycle d'ateliers, qui s’échelonne sur plusieurs années, avec une introduction et l’explication sur l’origine du mot Aéropage.
L'orthographe correcte est aréopage. L'expression désignait à l'origine le tribunal athénien placé dans le lieu du même nom. Il désigne par extension une assemblée de personnes assez haut placées, telles que des juges, des magistrats, des hommes d'Etat... Nous avons expliqué pourquoi le choix de ce mot : Un mot pour dire une intention d’aérer les pages. Nous aimons bien les mots qui font écho. Les détournements de sens.

  • Le marathon poétique - La langue française en fête
    (depuis 1995)

    La langue française en fête est un programme annuel de sensibilisation de la langue française, invitant toutes et tous à jouer avec les mots et à « réinventer » la langue. Cette action vise à créer une œuvre collective, composée des poèmes des élèves, rassemblés sous une forme définie en fonction du projet. Il s’agit de se réapproprier le langage, le redécouvrir et enfin le promouvoir dans sa diversité. En 2024, La langue française en fête revient dans toute la communauté française, avec à la clé des activités pour petits et grands, un concours, et une “semaine de la langue française” autour du 20 mars, où les événements se succéderont. Cette année, les dix mots sont en lien avec le thème du sport et des Jeux Olympiques de Paris :  adrénaline, aller aux oranges, champion, collectif, échappée, faux départ, hors-jeu, mental, prouesse, s’encorder. >>> Plus d’informations ici <<<< Midis poésie propose alors des ateliers de “marathon poétique” dans les écoles à partir de 11 ans, pour tou·te·s, quel que soit son niveau et sa relation à l’écriture. Quand ?
    En mars et avril 2024. Comment s’inscrire ? 
    Contactez-nous en précisant si possible les classes concernées (nombre, niveau, section, discipline enseignée) et les disponibilités éventuelles : simeon.martinel@midisdelapoesie.be           Les années précédentes : En 2022-2023, Aliette Griz et Haleh Chinikar ont organisé 14 ateliers nommés Belette et ont touchés près de 200 élèves. Nous avons expérimenté la question du temps en s’inspirant des méthodes du bullet journal — un cahier qui s’organise en fonction d’entrées thématiques et d’une table des matières à construire au fur et à mesure permettant à la fois de structurer le temps mais aussi de jouer avec le quotidien. Des exemples de démarches quotidiennes d'écriture de poésie contemporaine ont été présentés, l’occasion d’explorer notre rapport au temps et comment en faire des propositions poétiques. Ainsi, en 2019, nous avons édité un livret de poésie s’intitulant Écoutez les phénix à 350 exemplaires. Les élèves ont défini avec beaucoup de talent ce que pouvait être de la poésie graphique, sur les traces de Christian Dotremont, Mallarmé… Pour l’année 2020, suite à l’annulation de tous les ateliers en classe, la proposition d’#aquapoésie a été repensée sous forme d’une vidéo permettant de faire écrire les élèves à distance à la rentrée, et dont les productions seront partagées sur les réseaux sociaux des Midis de la Poésie et de la Langue française en fête. Cette capsule, ainsi qu’une carte poétique à imprimer, invitait à l’écriture de séquences poétiques très courtes.

  • (s’)habiter
    (2023)

    En 2023 nous avons proposé un cycle d’ateliers d’écriture et de création à la Maison poème animé par Aliette Griz (pour Midis poésie) et Haleh Chinikar (pour la Maison poème) donnant lieu à une exposition au mois de juin. Ces rencontres ont permis de lancer des discussions sur la question qu’est-ce que (s’)habiter ? Nous avons pensé les liens entre nos habitats et nos identités, nos rêves de maisons partagées, et comment ne pas se sentir emmuré·e·s. Nous sommes parti·e·s de ressources poétiques pour explorer la notion d’habitat en nouant l’espace mental et physique, l’espace intérieur et extérieur, la question d’habitation physique et collective. L’atelier a permis de composer et rassembler des textes, broder des mots, qui ont constitué une réponse fragmentaire et collective à la question de ce que nous pouvons collectionner pour habiter ensemble la Maison poème. Quelles valeurs et quelles inspirations sont les nôtres ?

  • Le bureau des personnes dé*réglées
    (2023)

    [{"content":{"text":"<p>Le Bureau des personnes dé*réglées documente, questionne et poétise les transformations vécues par les personnes (ayant été) dotées d’un utérus. Il se réunit tous les 3e mercredis du mois à la Maison poème, de 19h à 21h30. Il prend la forme d’ateliers d’écriture créative et de rencontres, ouverts à toute personne (ayant été) dotée d’un utérus, sans aucun prérequis spécifique.</p><p>Le Bureau est participatif et nomade. Il se matérialise à chaque fois que des personnes (ayant été) dotées d’un utérus se réunissent pour écrire, transmettre et partager des textes ou des paroles autour des expériences qui leur sont propres. Il s’agit donc d’un espace de création, de partage et d’expression sur ces vécus, allant de la ménarche à la (péri)ménopause, en passant par l’aménorrhée, les troubles prémenstruels, la libido, l’endométriose, les douleurs et les humeurs, l’horloge biologique, les rythmes, la grossesse, l’interruption de grossesse, l’accouchement, les fausses couches, le postpartum, etc.</p>"},"id":"eb10f2f3-cb00-4dc6-9cf0-5a471f47ac50","isHidden":false,"type":"text"}]

  • Les Fleurs du Slam
    (Depuis 2019)

    Les Fleurs du Slam permettent à toutes et tous de monter sur scène en participant à un atelier de poésie et de mise en voix. Le 140, Lézarts Urbains, Francofaune et Midis poésie renouvellent l’expérience. Mixité des publics et des intentions, égalité devant la prise de parole, collective, engagée. Les Fleurs du Slam ont organisé leur 5ème édition en octobre 2023!

  • Tramer maison tramées

    La revue Papier Machine orchestrée par Lucie Combes et Valentine Bonomo est venue en résidence à la Maison poème pour construire une trace, sous forme d’un livret intitulé Tramer maisons tramées. Une exposition au mois de juin 2023 à la Maison poème a permis de présenter toutes les ressources aux publics.